Sous le soleil de Lisbonne
Le soleil baignait Lisbonne d’une lumière éclatante. Les ruelles pavées luisaient, les façades couvertes d’azulejos jetaient mille reflets bleus.
Gabriel avançait, appareil photo en bandoulière, grisé par la chaleur et les couleurs. Il venait chercher de quoi nourrir son regard… et, sans le savoir, son cœur aussi.
Sur la place du Largo do Carmo, il le vit.
Un homme assis à la terrasse d’un café, plongé dans un carnet. Il écrivait d’un trait vif, concentré, ses doigts tachés d’encre. Un rayon de soleil faisait briller ses cheveux noirs.
Gabriel s’arrêta net.
Il leva son appareil, presque sans réfléchir. Clic.
L’homme releva la tête, surpris, puis esquissa un sourire.
— Vous me photographiez sans permission ?
— Je n’ai pas pu faire autrement, dit Gabriel, un peu gêné. Vous étiez… parfait.
Un éclat de rire, franc et léger.
— Alors venez boire un café avec moi. Peut-être que je vous pardonnerai.
Il s’appelait Rafael.
Ils parlèrent comme on parle rarement dès la première rencontre avec une facilité qui donne le vertige. De films, de voyages, de solitude. Le monde autour semblait s’effacer, avalé par la lumière.
Après le café, ils marchèrent ensemble jusqu’au bord du Tage. L’air sentait le sel et les fleurs d’oranger.
Les bateaux glissaient lentement sur l’eau. Rafael s’arrêta, tourna le visage vers lui.
— Montre-moi la photo que tu as prise.
Gabriel s’approcha. Leurs épaules se frôlèrent.
— Tu vois ? dit-il en lui montrant l’écran. Tu avais l’air de rêver.
— Peut-être que je rêvais déjà de toi, répondit Rafael.
Et le baiser vint, simple, évident, brûlant de douceur.
Le monde devint flou autour d’eux. Leurs cœurs battirent au même rythme, comme si le soleil lui-même s’était arrêté pour les regarder.
Sans un mot, ils quittèrent le bord du fleuve. Leurs pas les menèrent vers une petite pension blanche aux volets ouverts. Une chambre baignée de lumière, simple, paisible.
La porte se referma doucement derrière eux.
Leurs mains se cherchèrent, leurs rires s’étouffèrent dans la tendresse. Le soleil filtrait à travers les rideaux, dessinant sur leurs peaux des éclats d’or.
Tout semblait suspendu, ni hier, ni demain. Juste ce jour-là, ce moment, cette évidence.
Quand le silence retomba, il n’avait rien d’embarrassant, c’était celui de deux âmes qui venaient de se trouver.
Gabriel caressa le visage de Rafael, du bout des doigts.
— J’ai l’impression de te connaître depuis toujours.
— Peut-être que c’est le cas, murmura Rafael.
Au-dehors, Lisbonne continuait de vivre, baignée de soleil.
Mais dans cette chambre, le temps venait de s’arrêter pour eux deux seulement.
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Comme nos 2 tourtereaux, vous avez eu le coup de foudre pour un homme, d'un seul regard comme une évidence vous avez tout de suite su.
Racontez et partagez votre histoire en commentaire pour le plus grand plaisir des amateurs de romance gay que nous sommes... ❤️










Une liaison amoureuse à Lisbonne :)
RépondreSupprimerLe Rossio, l’Alfama, Baixa-Chiado, le Parc Eduardo VII et l’Avenida da Liberdade ont beaucoup à voir et à faire pour profiter également des plages de Cascais et d’Estoril. Et des nuits de plaisir peuvent être vécues. Toutes les indiscrétions sont pardonnées par un pèlerinage à Fatima.
Monsieur Dutronc 🇫🇷